Des jours obscurs où la lumière est éteinte Des crises d'angoisse à minuit Le gaz toxique de l'oignon jusqu'à mes yeux
Je fonds sur mon oreiller L’œil larmoyant Je hurle m'écroule en sanglots
Le froid glace mes veines
La douleur n'endurcit pas Elle use Elle torture
Frotter et frotter encore mes paupières La poussière reste intacte
Invisible Destructive et mortelle
Ceux que j'espère humains vont et viennent dans ma vie
virevoltant
Ils ne me tiennent pas la main
Ils voient
mon affliction comme contagieuse
Ils m'ont dit sans préavis de changer
Pour faire face aux fléaux
Ils oublient combien l'âme est fragile Et combien la mienne n'est pas un cuir qui se tanne à force d'infortunes
La poésie !
Point final !
Même
Très beau
Merci Sandie, tu arrives toujours à exprimer ce que je ressens.
Très joli 😘