Dans cette capsule pressurisée
quand je me lève auprès de toi
ton odeur se fait molécule d’oxygène
sur ce lit luminique
sosie d’un morceau de lune
Au zénith,
ton cœur voltigeur
décuple la puissance lumineuse
d’un petit soleil qui met en orbite
une garnison d’étincelle
dans le coin de mes yeux somnolents
A l’heure méridienne,
loin de l’éclat de tes fossettes
je rêve encore
de nos nuits siamoises
qui ont toutes reçu leur coup de grâce
à la fin de toutes les matinées de zénitude
Aucun mot pour poétiser
Le langage romancé de ton regard
quand tout au bout du couloir
nos face-à-face se font proies du temps effaceur qui n’apporte
que pesanteur et peine perdue
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