Germain Adelaïde a commencé l'écriture par la critique d’œuvres cinématographiques, ce qui lui a valu de représenter la Guyane au festival de Cannes en 1995.
Il axe son travail d'écriture davantage sur des poèmes dont tous ont un point commun : la référence à un être suprême.
En effet, bercé dès l'école primaire par les poèmes d'auteurs antillais et français, il prend position pour défendre le plus faible, le plus démuni, et l'enfant malheureux ; un peu comme une mère portant plus d'attention à son plus fragile enfant.
Titulaire d'un troisième cycle en sciences sociales, il exerce en Guyane la profession de Conseiller Principal d'Éducation au lycée, après avoir côtoyé de près le monde de la presse écrite.
Né au Lamentin en Martinique, il est le benjamin d'une fratrie de onze enfants.
Il réside en Guyane depuis 1992 et se dit dépasser le simple clivage Martiniquais ou Guyanais mais être désormais un Antillo-Guyanais. IL est père de cinq enfants dont trois vivant dans la commune de Matoury.
L'histoire du jaguar lui a été rapportée par les acteurs eux-mêmes et lui a inspiré la nouvelle "Chasse gardée en forêt guyanaise", mettant en exergue la domination sur la savane matiti de ce félin chassé et craint à la fois par les habitants.
Dans un style saccadé et rythmé, Germain Adélaïde nous fait vivre un suspense haletant dans une confrontation de l'homme et l'animal.
Pour amener l'histoire, l'auteur prend appui, sous forme de conte, d'échanges entre le jeune Gontran et un lézard panzou, ce qui permet d'atténuer, de façon humoristique, des faits au demeurant tragiques.
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