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Photo du rédacteurCretté Alexandra

Rien qu’une bouffée de l’oubli (extrait) - un recueil de Godson Moulite





Des nuages de fumée parfumés remontant comme de l’encens jusqu’à ces années charnières qui détermineront où est-ce qu’on peut échanger nos langues vers ce soir.


Plus tard les historiens racontent des barbelés d’histoire Bidon pour nous faciliter la mort.


Pour l’heure, rien ne va bien en bas, ni en haut, plus de cerises noires dans ma gorge, besoin de respirer, disponible pour mourir quand l’heure est à venir


Légèreté, comment respirer, voici la gare, tout près de ma ville débile


Prendre le train en marche n’est plus possible, vraiment chiottes sur ce rivé, tuiles de vernissage de bonbon mortel à regarder par derrière. Une foule de songes derrière moi.


Sa main, longtemps la prendre, la garder sans la reprendre et ce peuple va au diable pour prier les latrines.


Puis mourir, vivre un siècle et mourir, adios, puis une pluie m’a répondu très haut.


Au regret de n’avoir chassé le grand fauve en Haïti, Honduras Hong-Kong Indonésie, le fait que la mort est dédiée à elle-même, marée une vieille mouchoir dans sa chambre et un bâton dans un cimetière de lave glacé.


Rouler sa bosse au bout du globe, explorer des terres, marcher verticalement vers le soleil, et ça chauffe de peur.


Prometteuses, incultes, commercer avec des humains dits natifs, autochtones, indigènes, haïtien, palestinien, tous les charognards de ce jour pour les pans et les occidentaux banals.


Les locaux de contrées lointaines, disent je t’aime en wolof, en chiffres et d’argent sans donner l’odeur de vin que Jésus Christ avait posé sur Pierre.


S’éparpiller dans les limbes, Trouver un sens.


Un horizon qui ne se défile plus.


Le monde reste autrement sans miroir, sans maladie des rats cannibales sans poisson d’avril.













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